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Jessie Kriesel ► Too dead to die

DELTA
Jessie Kriesel
Jessie Kriesel
Jessie Kriesel ► Too dead to die 216346Jessie
Nombre de messages : 524
Age : 34
Année : 6ème
Célébrité : Evan Rachel Wood
Crédit : Moi-même ;d
Date d'inscription : 16/06/2008
Jukebox : I will endure till the end of time torn away from you. I pulled away to face the pain, I close my eyes and drift away over the fear that I will never find a way to heal my soul, and I will wander till the end of time, torn away from you.


Feuille de personnage
Disponibilité RP: Libre

:
Jessie Kriesel ► Too dead to die Empty
MessageSujet: Jessie Kriesel ► Too dead to die Jessie Kriesel ► Too dead to die EmptyJeu 1 Nov - 1:37



Jessie Kriesel


feat. Evan Rachel Wood

En général


âge • 23 ans
date et lieu de naissance • 19 Août 1989, en Louisiane.
fraternité • Delta
option • Majeure : Journalisme (Communication & Réseaux) ; Mineure : Littérature (Langues & Lettres)
année • 6eme année

Identité.



Haha...ha. Très drôle, vraiment.
Jessie manie l'ironie pour vous faire comprendre, après chacune de vos blagues, qu'elle n'a pas le sens de l'humour. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'est pas très portée sur le rire. N'étant pas de ces personnes qui aiment faire des blagues, elle est incapable d'en apprécier une. En fait, elle serait même plutôt du genre à ne pas apprécier grand chose.
Jouer, s'enfoncer des fleurs dans les narines, courir après les voitures, discuter avec les animaux...elle savait pourtant se donner du temps pour ce genre d'activités, quand elle était petite...mais son âme d'enfant a fait ses bagages depuis longtemps. Ce qui a tout changé ? La maturité. La maturité interdit les comportements fous, ridicules, gratuits. La maturité nous enseigne qu'il est temps de rentrer et de faire ses devoirs, que si, passer la nuit au téléphone est potentiellement cancérigène, que non, reporter tout au lendemain n'aide pas à mieux gérer sa motivation. Elle nous montre toujours les conséquences et les travers de nos actes. Jessie, déterminée et sûre d'elle, suit donc un chemin depuis longtemps tracé, et rien ne semble pouvoir l'en détourner.
Alors, bien sûr, elle n'est pas la chaperonne idéale en soirée, et quand on a le cafard à cause d'une mauvaise note, mieux vaut éviter de parler de l'avenir avec elle. Souvent irritée à cause de ses pensées noires, elle se montre brusque quand on tente de la sortir de ses convictions, dont elle sait qu'elles sont justes. Discuter avec les autres lui coûte des efforts ; elle n'aime pas parler d'elle, elle ne supporte pas qu'on puisse la juger et prétendre la connaître. Méfiante, elle ne fait jamais vraiment confiance.
Ses ennemis payent cher leur médiocrité. Elle a la rancune tenace. Si sa dignité a été bafouée, si elle a assisté à un acte malhonnête/déplacé sur autrui qui ne lui revient pas, alors elle ne se prive pas de laisser s'exprimer son caractère de feu, secoué par la moindre tension. Ce tempérament à fleur de peau peut lui inspirer des colères d'une rare violence...Mieux vaut être son ami donc, quand on n'a pas envie de se faire bousculer.
Comme la maturité a également ses bons côtés, elle sait se montrer à l'écoute mieux que personne, avec sa sensibilité et sa capacité à analyser toutes les situations. Trouver grâce à ses yeux a réellement ses avantages. Elle ne parle pas beaucoup ? Eh bien tant mieux, elle ne révélera vos secrets à personne ! Elle est plutôt antipathique, elle déteste le monde entier ? Parfait, vous qui êtes admis dans son petit cercle d'amis, nous n'aurez pas à vous confronter à des rivaux ! Elle trouve des défauts à tout et tout le monde ? Très bien, vous vous sentez extraordinaire, vous qui avez su lui arracher de la sympathie. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle est d'une fidélité en amitié assez rassurante...et surtout, d'une fiabilité presque maternelle dont beaucoup d'amis ne sont pas capables.
Haha...Non mais je te jure, c'était vraiment super drôle...
Enfin...il faudra quand même apprendre à apprécier son ironie.






Histoire


Pas digne d'être adaptée en documentaire pour occuper les après-midi des ménagères, mais bel et bien teintée de misère humaine. La vie de Jessie pourrait se résumer ainsi. Un peu à l'image de sa Louisiane natale, elle tente tant bien que mal de se défaire de son passé peu ragoûtant, qui la rattrape pourtant fatalement chaque fois qu'elle reçoit une lettre de sa mère.

Elle naît d'un couple qui se déteste dans une petite maison coloniale, perdue au milieu d'un terrain dévoré par les étangs, au milieu de l'année 89. Les premiers mois de sa vie sont ravagés par les moustiques, le climat humide, et les reproches que sa mère essuie de la part d'un père tyrannique, qui se sent pris au piège par la naissance de cette fille indésirée. Les nuits sont lourdes en Louisiane ; ses pleurs incessants n'aident pas ses parents à dédramatiser leur situation. Ils restent pourtant trois pendant dix ans dans le domicile familial. Les voisins s'étonnent que monsieur Kriesel n'ait pas encore fait ses valises après tout ce temps, mais la vérité, c'est qu'il n'a jamais tout à fait vécu avec sa femme et sa fille. Certains murmurent qu'il mène une double vie, avec une belle femme qui habite dans le Mississipi, mais le bougre est prudent et ne laisse aucun indice accréditant cette thèse. Officiellement, s'il disparaît des mois durant, c'est pour le travail.

Jessie aime sa mère. C'est une femme maigre et fatiguée, poussée à bout par les obligations. Elle tient une belle petite pâtisserie en ville qui lui demande beaucoup de temps et d'effort mais qui fait sa fierté. Madame Kriesel sent le sucre de cane, le miel et la bonne odeur de four jusque dans ses cheveux ; c'est une mère aimante et courageuse, qui donne goût à sa fille à la rigueur du travail, à la politesse, à l'honnêteté. Jessie n'est déjà plus une petite blonde timide. Elle a beaucoup d'ambition. Son but ? Quitter ce pays miséreux, dévoré par une végétation crasse. Elle lit des livres qui parlent de voyages, de la belle histoire de l'Europe. C'est à cela qu'elle s'occupe lorsque sa mère l'enferme dans sa chambre, pour qu'elle n'entende pas les cris de son père. Quand il les retrouve, il a toujours des « choses à remettre en ordre dans cette putain de maison ». Jessie sait qu'elle est le principal élément discordant.
Un jour, il se laisse aller au geste de trop. Jessie se retrouve chez sa tante en attendant que sa mère quitte l'hôpital, et que son père arrange ses déboires avec la police. L'affaire émeut le quartier, mais surtout l'ordre familial : son père annonce qu'il ne rentrera jamais plus à la maison. Jessie ne comprend pas pourquoi sa mère souffre autant de leur divorce, prononcé quelques mois plus tard. Est-ce qu'il ne lui épargne pas de vivre avec une brute égoïste ? Mais à vrai dire, elle ne comprend pas non plus pourquoi cette mésaventure l'affecte autant elle-même. Pourquoi regretter un père qu'elle a à peine connu, qui l'a à peine aimée ? Elle comprend plus tard qu'elle est en réalité emplie de haine et d'amertume. Pour ne pas entendre pleurer sa mère la nuit, elle prend l'habitude de fermer la porte de sa chambre à clef. Elle développe un goût prononcé pour la solitude, et s'impose une discipline de fer : pas de pensées négatives à propos de tout cela. Elle est une battante, sa mère a prévu pour elle un avenir meilleur. Elles se sont mises d'accord : les études de Jessie passent avant tout, il faut qu'elle réussisse. Elle est la seule chose dont sa mère peut se féliciter, assure cette dernière. Avec peut-être sa petite boulangerie, qui lui rapporte de plus en plus.

Elles déménagent dans un bel appartement, un peu plus près de la ville. C'est un nouveau départ, loin des ragots. Jessie entre au lycée, où elle se fait rapidement quelques amis, mais bizarrement, ses camarades la trouvent pour la plupart antipathique. C'est qu'elle ne parle de sa vie, de ses soucis, à personne. Elle a la tête déjà trop pleine d'histoires sordides à force d'entendre sa mère rabâcher ses déceptions amoureuses pour parler de ses malheurs, et son acharnement à étudier la rend austère. Pourtant, elle a de quoi se plaindre ; son père l'a remplacée par d'autres enfants. Elle apprend qu'elle a des demi-frères et des demi-sœurs à peine plus jeunes qu'elle, dont il s'occupe tendrement. Sa mère cache de plus en plus mal sa dépression, elle qui ne cherche pas à se faire de nouvelles fréquentations depuis leur déménagement.
Jessie n'aime pas beaucoup les garçons. Son expérience de la vie lui a prouvé qu'ils peuvent avoir une part d'ombre indomptable, trompeuse, décevante. Elle ne sait pas si ses « traumatismes » la poussent à reproduire les erreurs de sa mère, en tout cas, ses expériences amoureuses se passent toujours mal. Aucun homme ne fait donc son entrée dans leur (toute) petite famille, toutes deux déduisant qu'elles ne sont pas faites pour vivre en couple. Quand elle se laisse (par malheur) aller aux sentiments, elle est méfiante, et détruit d'elle-même sa relation. Au lycée, ses ex le lui font payer chèrement, et les filles en font un bon argument pour se moquer d'elle.

Elle ne fréquente que des gens douteux, habillés en noir, assourdis par de la musique violente. Ce sont les seuls avec qui elle n'a pas l'impression d'être jugée, et elle se sent moins « à part » quand elle discute philosophie à leurs côtés. Malheureusement, ils sont souvent source d'ennuis, et sa mère craint de plus en plus de la voir sombrer. Elle ne se laisse malgré tout jamais influencer par leurs mauvaises habitudes. Les erreurs qu'elle commet, les excentricités qu'elle se permet, sont la conséquence de ses envies et de ses besoins. Cet esprit d'indépendance renforce l'incompréhension autour d'elle : elle impressionne beaucoup (en mal ou en bien, selon la sensibilité de ses camarades) par son regard flamboyant et son caractère de feu, qu'elle sublime en se teignant en rousse. La créature prend confiance en elle et laisse son tempérament s'exprimer pleinement.

A 18 ans, elle fait partie de ceux qui rentrent triomphants à Harvard. Elle a toujours autant le sens du travail, et cette soif de se libérer par l'effort. Elle commence à peine à faire des étincelles en cours qu'elle se laisse séduire par les Delta, qui ressemblent assez au type de personne qu'elle fréquentait au lycée. Le fait de vivre avec ses camarades l'empêche de se réfugier dans cette tendance à l'ermitage dont elle aimerait se défaire, mais exacerbe son autorité naturelle. C'est ainsi qu'elle se fait très vite une réputation de tête brûlée qu'il ne faut pas « trop chauffer » au sein de la fraternité, mais les Delta lui reconnaissent une honnêteté et une droiture réconfortante dans ce milieu parfois absurde et bancal. Jessie en déduit qu'elle est peut-être bien la plus qualifiée pour mettre de l'ordre dans la maison ; le destin lui dira si elle a raison.

About you


âge • 16 ans
prénom ou pseudo • Lou
sexe • Féminin
comment as tu connu le forum ? • Présente déjà à l'ancienne version du forum, je suis toujours là, et je compte bien faire vivre le forum une seconde fois 8)
autre chose ? • Vive BH ? (a)


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Jessie Kriesel ► Too dead to die

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